Les infos de l’immobilier

À LA RÉUNION,
LES PRIX POURRAIENT REPARTIR À LA HAUSSE

Selon la dernière étude de l’Observatoire de l’immobilier réunionnais portant sur l’ensemble des transactions réalisées entre
le 1er janvier et le 30 juin 2020 par les 88 agences agréées, le coeur des transactions à la Réunion se concentre toujours sur les
biens qui sont sous la barre des 150.000 euros (53 % des ventes). L’Observatoire enregistre également une baisse notable du nombre de ventes depuis trois semestres consécutifs : 2 % sur six mois et 5 % sur une année. Cette baisse est encore plus importante pour les transactions inférieures à 200.000 euros (-2 % en six mois et -8 % en un an). À l’inverse, les ventes de biens de plus de 200.000 augmentent, notamment celles supérieures à 300.000 euros (+2,5 % en six mois et + 6 % en un an). À l’exception du segment des appartements en sortie de défiscalisation situés hors littoral ouest, le niveau de l’offre immobilière à la Réunion, structurellement insuffisant, ne cesse de s’affaiblir depuis le mois de mars. Notamment dans la région sud. De fait, le premier déconfinement a provoqué une frénésie d’achats, selon l’Observatoire de l’immobilier réunionnais.

Les demandes d’acquisition ont ainsi atteint un plus haut historique en mai, dépassé par un nouveau plus haut en juin puis quasiment
égalé en juillet. Hausse des prix ?
En tenant compte de cette tendance, « il est possible qu’une partie des propriétaires vendeurs soient tentés de réhausser leurs
prétentions financières », note-t-on à l’Observatoire. D’autant qu’en raison de la crise sanitaire, le gouvernement veut assouplir les règles d’octroi des prêts dès janvier prochain. Le taux d’effort, qui correspond à la part des mensualités rapportée aux revenus du ménage, devrait ainsi passer de 33 % à 35 % et la durée des prêts devrait également s’allonger de 25 ans à 27 ans sous certaines conditions. Enfin, les banques devraient aussi être en mesure
d’accepter un pourcentage plus élevé de dossiers hors norme, passant de 15 % à 20 % afin d’aider les primo-accédants. L’Observatoire de l’immobilier réunionnais reste néanmoins très prudent et rappelle que compte tenu d’un contexte sanitaire
imprévisible, « il est très difficile d’anticiper l’évolution du marché au cours des prochains mois ».
source: www.lesechos.fr

Quelles obligations pour une location meublée ? Jusqu’en juillet 2015, il existait un vide juridique quant à la nature et caractéristiques d’une location meublée. Depuis le décret 2015-281, la définition est la suivante : « Un logement décent équipé d’un mobilier en nombre et en qualité suffisants pour permettre au locataire d’y dormir, manger et vivre convenablement au regard des exigences de la vie courante ». Par ailleurs, ce décret précise également la liste minimale d’équipements nécessaires dans une location meublée. En effet, le propriétaire bailleur a donc des obligations en matière de location meublée, ce qui peut aussi éviter quelques « abus », puisque la location meublée permet de bénéficier d’avantages fiscaux. Enfin, la loi donne le droit au locataire de résilier son bail à tout moment, à condition de donner un préavis d’un mois à son bailleur. Quant au propriétaire, il peut résilier le bail au terme du contrat, à condition d’adresser au locataire un préavis de trois mois, et à condition de justifier les motifs de cette résiliation. Il convient de noter que la durée de bail de location meublée ne peut être inférieure à un an, comme indiqué dans la loi Alur, sauf en cas de bail mobilité ou bail étudiant ! Si la loi fixe le dépôt de garantie à deux mois de loyer hors charges, le locataire peut payer son loyer en avance, par trimestre, et le cas échéant le propriétaire bailleur ne peut pas exiger le dépôt de garantie.
souce: www.lavieimmo.com

La demande historiquement forte à La Réunion, en 2020 « Avec la crise sanitaire, 2020 a été une année particulière qui, au final, n’a pas été si mauvaise au niveau des transactions immobilières » assure Olivier Paris, directeur de l’Observatoire de l’Immobilier à La Réunion. Pour 2020, le constat est sans appel: la demande d’acquisition évolue à un niveau historiquement haut depuis la fin du confinement tandis que l’offre de biens est en baisse constante dans 3 régions sur 4, avec comme conséquence un volume des ventes en légère baisse (-7,6%) par rapport à 2019. « Compte tenu du confinement, on peut dire que la casse a été limitée » dit le directeur de l’Observatoire de l’Immobilier. « Concernant la demande, nous avons connu un plus haut istorique, d’abord en mai 2020 (147), record aussitôt battu le mois suivant (212), avec une sur-appétence pour les maisons et terrains » dit Olivier Paris. Assurément l’effet pesant du confinement qui a incité les acheteurs à rechercher plus d’espace, à savoir une maison avec jardin… Et si les prix des appartements sont en légère baisse en 2020, ceux des villas et terrains ont augmenté (4,2% pour les maisons, 2,9% pour les terrains)., « avec un niveau d’exigence des acquéreurs en hausse » souligne Olivier Paris. La baisse de l’offre de biens est visible dans 3 régions, la région Sud étant la plus affectée (-40%), seule la région Est proposant une offre plus importante (+8%). Les délais de vente (mandat/compromis) restent stables à 25 semaines en moyenne. Et 61 % des ventes se concluent par une baisse de prix ». souce: www.exclusif.re

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